LOI ELAN : DES DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES PAS TOUJOURS ADAPTÉES À VOTRE PROJET

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La Loi ELAN, qui rend obligatoire l’étude géotechnique pour la vente de terrains argileux, précise des techniques particulières de construction dans les zones à risque. L’expérience de notre bureau d’études permet de les optimiser.

 

Une fois l’étude G1 Loi Elan réalisée, l’acheteur a-t-il les informations nécessaires pour lancer son projet ?

La G1 précise si le terrain est réellement exposé au phénomène de retrait-gonflement des argiles, car la carte d’identification des zones n’est pas assez précise. 

Mais la G1 n’est pas suffisante. Le professionnel de la construction - constructeur, architecte ou maître d'œuvre - n’a pas assez d'éléments pour chiffrer le projet du maître d’ouvrage. 

C’est ici qu'intervient l’étude géotechnique G2 ; cette étude de sol, beaucoup plus approfondie, va permettre d’adapter précisément les fondations du projet au terrain. D’ailleurs, la révision des NF DTU 13.11 et 13.12 « Fondations superficielles » par le DTU 13.1 demande la réalisation d’une G2 minimum.

Si l’étude G2 n’est pas réalisée et que la maison se fissure par la suite, c’est le professionnel qui est responsable. Réaliser une étude de sol G2 permet de reporter la responsabilité sur le bureau d’étude.

 

La Loi ELAN précise des techniques particulières de construction ; pourquoi ne pas simplement les suivre ?

Ces dispositions constructives (voir Arrêté du 22 juillet 2020 - texte n°57), qui reprennent d’anciennes règles du B.R.G.M. (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) focalisées sur le risque argile, peuvent être difficilement applicables, sur les terrains réduits ou pour les constructions en limite de propriété par exemple. 

Dans certains cas, l’étude G2 va nous permettre de lever des dispositions pour faire des économies. Nos 10 ans d’expérience, et notre double compétence en sol et structure, nous permettent de déterminer les principes de construction les plus adaptés à chaque situation.

 

Donnez-nous un exemple de disposition constructive de la loi Elan sur laquelle GPH va se positionner autrement ?

La G2 nous donne la mesure réelle du niveau d’argilosité et des caractéristiques mécaniques des sols. Quand le risque argile est moyen, nous allons savoir optimiser le niveau de rigidification des fondations et le type de dalle (vide sanitaire non obligatoire) afin d’optimiser les coûts.

Par exemple, le trottoir périphérique en béton demandé par la Loi Elan est très cher, et difficile à mettre en place sur des terrains de plus en plus petits. GPH pourra s’affranchir de ce trottoir, en jouant sur une profondeur des fondations supérieure à celle préconisée dans la loi.

GPH est spécialiste de la maison individuelle. Par notre matériel et expertise en sol et structure, nous trouvons des solutions pour rester au maximum en surface afin de maîtriser les coûts de fondations qui peuvent être très élevés.

Concrètement, comment se passe une étude G2 chez GPH ?

Après que le maître d’ouvrage ou son constructeur a commandé l’étude G2, nous fixons avec lui une date d’intervention sur le terrain. Chez GPH, l’étude de sol est réalisée par un géotechnicien et non par un sondeur ; c’est lui qui se déplace sur le terrain et qui rédige son rapport. Il échange ensuite avec nos ingénieurs pour proposer le système de fondation le plus adapté.

Le devis prévoit 4 sondages minimum. S’ils sont hétérogènes, nous ferons des sondages supplémentaires pour cartographier la moindre anomalie, et ce sans surplus pour le client. GPH est un des rares bureau d’étude à proposer ce service.

Sur tout le projet, le professionnel sera accompagné par le même technico-commercial. Toujours à l’écoute, cet interlocuteur privilégié peut se déplacer dès que nécessaire. 

Le mot de la fin ?

Pour un coût optimisé, je recommande aux pros de choisir l’étude EXE +, qui associe une étude de sol ET une étude de structure !

 

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